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Projection + Rencontre · Powerlands

Quinoa te convie à son prochain ciné-débat, en collaboration avec le CNCD-11.11.11, Bruxelles Laïque et la Tricoterie ! La formule ? Un thème de société qui nous interpelle + un film qui nous a enthousiasmé -car il questionne le système et propose des alternatives- + des échanges qui, sans être consensuels, offrent un espace de parole bienveillant ! Voir les précédentes projections !

Lundi 12 décembre, 19h30 @la Tricoterie, l’équipe met à l’honneur le documentaire “Powerlands” d’Ivey-Camille Manybeads Tso (2022 – 75 min.),
c’est une avant-première belge, en présence de la réalisatrice et de l’une de ses productrices !

Ivey-Camille Manybeads Tso suit les traces des industries extractives qui exploitent la terre où elle est née. Elle voyage La Guajira en Colombie rurale, à Tampakan aux Philippines, en passant l’isthme de Tehuantepec au Mexique et les manifestations de Standing Rock. Elle y rencontre des femmes autochtones menant la lutte contre ces mêmes entreprises qui provoquent déplacements humains et catastrophes environnementales. Au cours de ce voyage politique et personnel, inspirée par ces femmes, Ivey-Camille rapporte les leçons de ces combats à la Nation Navajo.

#luttes #anticapitalisme #accèsàlaterre #antiracisme #droitshumains

 

La réalisatrice, Ivey-Camille Manybeads Tso

Ivey-Camille Manybeads Tso est une cinéaste queer navajo primée et récemment boursière du Firelight Media Documentary Filmmaker Lab. À l’âge de 13 ans, elle réalise le film de fiction primé « In the Footsteps of Yellow Woman », basé sur l’histoire vraie de son arrière-arrière-arrière-grand-mère Yellow Woman, qui a vécu la longue marche Navajo de 1864-1868.

Campagne 'Les droits humains n'ont pas de prix'

La pauvreté et les inégalités n’ont rien de naturel : elles sont le résultat d’un système économique mondial qui permet à un petit nombre de pays de contrôler les politiques économiques du reste du monde et qui accroît le pouvoir des multinationales vis-à-vis de tous les acteurs de l’économie (non seulement les États, mis en concurrence pour attirer les segments de production les plus rentables, mais également les syndicats, les consommateurs, etc.). Et la difficile conciliation entre prospérité économique et respect des droits humains qui en découle ne date pas d’hier.

L’émergence de l’Europe, puis des États-Unis, s’est faite dans un contexte de violations des droits humains sur leur propre sol et à l’étranger (travail des enfants, répression de la contestation sociale, colonisation, extractivisme, esclavage, etc.).

Toutefois, le passé a aussi montré que des limites pouvaient être mises à la toute-puissance de certains secteurs économiques, grâce notamment à des mouvements sociaux capables de faire entendre leur voix et à des États volontaires et en capacité de réglementer l’économie et de soutenir les alternatives.

En savoir plus sur la campagne du CNCD 11.11.11 les droits humains n’ont pas de prix

Pratique

Intéressé·e par le sujet ? viens débattre et faire appel à ton sens critique, dans une ambiance conviviale !

Quand ? le lundi 12 décembre 2022 dès 19h30

Où ? la Tricoterie, rue Théodore Verhaegen 158, 1060 Saint-Gilles (tram 81 – tram 82 – metro porte de Halle)

18h-19h30 : accueil + bar & petite restauration

20h00 : film

21h30 : rencontre avec la réalisatrice, Ivey-Camille Manybeads Tso & Ewa Jasiewicz, productrice, ainsi que Nadia Cornejo, responsable du département campagne CNCD-11.11.11 pour la campagne “Les droits humains n’ont pas de prix. Des échanges modérés par Frank Barat, activiste, auteur et producteur.

Coût ? Gratuit !

Inscription

En tant que cinéaste autochtone, j’ai vu comment nos histoires sont récupérées et volées. Ce film est une intervention pour que nos histoires soient racontées par nous.


Ivey-Camille Manybeads Tso