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Quinoa fait son cinéma · Les prières de Delphine

Quinoa te convie à son prochain ciné-débat ! La formule ? Un thème de société qui nous interpelle + un film qui nous a enthousiasmé -car il questionne le système et propose des alternatives- +une animation ‘faite maison’ qui laisse la place au public + des échanges qui, sans être consensuels, offrent un espace de parole bienveillant ! Voir les précédentes projections !

 Le jeudi 24 mars, l’équipe met à l’honneur le documentaire de Rosine Mbakam, « Les prières de Delphine » (2021 – 90 min.)

Ce documentaire est le portrait de Delphine, une jeune camerounaise qui a recourt la prostitution pour subvenir à ses besoins et celui de sa fille. Epousant un belge et espérant trouver une meilleure vie en Europe, ses espoirs se dissipe petit à petit une fois arrivée en Belgique. Delphine, comme d’autres, fait partie de cette génération de jeunes africaines broyées par nos sociétés patriarcales et livrées à cette colonisation sexuelle occidentale comme seul moyen de survie.

Par son courage et sa force, Delphine met à nu ces schémas de domination qui continuent à enfermer la femme africaine.

Au fur et à mesure que les phrases de Delphine s’enchaînent et que le film de Rosine se construit, ces deux voix se réapproprient un récit – celui des femmes racisées, colonisées, exotisées, exploitées et invisibilisées

#anticapitalisme #féminisme #antiracisme

Intéressé·e par le sujet ? Viens débattre avec l’équipe de Quinoa, faire appel à ton sens critique, dans une ambiance conviviale !

Quand ? le jeudi 24 mars 2022

Où ? Mundo-b, 26 rue d’Edimbourg 1050 Ixelles

18h30 : accueil & animation + petit bar/bouffe associatif

19h00 : film

20h30 : rencontre et échanges avec Rosine Mbakam, réalisatrice du film

Coût ? Gratuit !

Les Prières de Delphine est un film d’urgence : c’est Delphine elle-même qui m’a demandé de le faire, et c’était à ce moment-là et pas un autre. Et alors que je la connais depuis longtemps, je ne savais rien de son histoire, j’ai découvert tout ce qu’elle me dit dans le film. On vient du même quartier à Yaoundé, mais Delphine, au Cameroun, je ne l’aurais jamais côtoyée. On m’avait toujours prévenue que si je voulais m’en sortir, je ne devais pas fréquenter ce genre de personnes.

Rosine Mbakam