Une sélection qui déchire · À vos votes
Afin de préparer notre prochaine saison de lectures collectives, on vous sollicite ! Parmi la sélection suivante construite selon les pépites littéraires et grâce à vos suggestions (détails ci-dessous), quel livre aimeriez-vous découvrir collectivement à l’occasion d’un prochain arpentage ?
Choisissez en 3 via le formulaire ci-dessous et nous vous inviterons à la prochaine lecture !
Toujours avec pour objectif de découvrir des écrits d’auteurs·ices de tous horizons, par le biais de l’intelligence collective, mais aussi de s’outiller dans la déconstruction des différents mécanismes de domination.
Rage assassine. Mettre fin au racisme - bell hooks
Avant que Black Lives Matter et #MeToo ne viennent secouer l’Amérique et le monde occidental, bell hooks montrait, dans cet essai incisif, que l’abolition du racisme et l’éradication du sexisme vont de pair. Sans le féminisme, la lutte antiraciste reste une affaire d’hommes. Sans l’antiracisme, le féminisme s’expose à servir de courroie aux logiques de domination raciale.
Dévorer le monde. Voyage, capitalisme et domination - Aude Vidal
À l’heure où les déplacements contrariés (guerres, épidémies), les réalités économiques et les désastres environnementaux nous obligent à reconsidérer nos manières de voyager, Aude Vidal pointe notre grande ambivalence à ce sujet et les dégâts écologiques, culturels et sociaux que nous causons, à l’étranger comme en France, quand nous satisfaisons notre « besoin d’ailleurs »
Résister - Salomé Saqué
Un autre possible est possible - Arturo Escobar
Comment pouvons-nous espérer changer le monde sans modifier les outils pour le penser ? Arturo Escobar nous invite à revoir notre manière d’être-au-monde : en finir avec le développement, la productivité et la dictature des besoins, ne plus occuper la Terre mais l’habiter, et reconnaître l’inter-existence fondamentale de plusieurs mondes. Penser le plurivers, c’est permettre à des futurs radicalement différents d’émerger enfin.
Écofascismes - Antoine Dubiau
L’écofascisme semble réductible à sa fonction de slogan, utilisé pour critiquer des formes autoritaires ou réactionnaires d’écologie politique. Mais cet usage masque les appropriations concrètes de l’enjeu écologique par les idéologies et organisations fascistes. Car si l’extrême-droite semble à première vue hostile à toute politique écologique il existe bien un risque écofasciste s’adossant à une véritable conviction écologique ainsi qu’à de robustes bases idéologiques.
Nous ne sommes pas seuls - Léna Balaud &Antoine Chopot
D’autres manières de faire, de se défendre, de résister, nous devancent, nous déstabilisent et nous renforcent : des manières animales, végétales, sylvestres, microbiennes, fongiques… Nos alliés sont multiformes, considérablement plus nombreux et divers que ce que notre imagination laisse entrevoir.
Appel à refuser la mise au travail de la planète, ce traité d’écologie politique terrestre ouvre de nouveaux horizons pour agir avec la nature contre ceux qui l’effondrent.
Printemps silencieux - Rachel Carson
Premier ouvrage sur le scandale des pesticides, Printemps silencieux a entraîné l’interdiction du DDT aux États-Unis. Cette victoire historique d’un individu contre les lobbies de l’industrie chimique a déclenché au début des années 1960 la naissance du mouvement écologiste.
En étudiant l’impact des pesticides sur le monde vivant, du sol aux rivières, des plantes aux animaux, et jusqu’à l’ADN, ce livre constitue l’exposition limpide, abordable par tous, d’une vision écologique du monde.