Victoire pour PDG

Aux Philippines, les fausses accusations à l’égard des activistes de PDG sont rejetées : une victoire pour les défenseureuses des droits humains ! 

Pour rappel, cinq membres de PDG avaient été accusé·e·s de financer des actions de terrorisme en mai 2024, pratique courante de « red-tagging » appliquée par le gouvernement philippin pour réduire au silence les défenseureuses des droits humains et de l’environnement. Deux d’entre elleux, avaient été incarcérées. >Lire l’historique

Grâce à une forte mobilisation de la société civile et une récolte de don, iels avaient été libéré·e·s sous caution. Les bonnes nouvelles ne s’arrêtant pas là : les accusations ont été rejetées, déclarées sans fondement « constituant une tentative de harcèlement et d’intimidation envers les travailleureuses qui défendent les droits des communautés marginalisées de Negros Occidental ».

D’après Isidro Genol Jr, représentant de PDG : « Il ne s’agit pas seulement d’une victoire pour PDG, mais pour toustes les travailleureuses du développement et les défenseureuses des droits humains. Le rejet de ces accusations prouve ce que nous avons toujours affirmé, à savoir que ces accusations ont été fabriquées de toutes pièces, dans le but de criminaliser notre action en faveur de la justice sociale. » 

La lutte continue  

Si PDG se félicite de cette victoire, le combat est loin d’être terminé. Depuis des décennies, PDG et ses partenaires sont en première ligne des ces attaques d’intimidations. Bien que condamné par des rapporteureuses des Nations Unies, le « red tagging » continue d’être exercé sans aucune impunité. Le gouvernement, de plus en plus autoritaire, met en place et soutient les tactiques répressives et meurtrières contre celleux qui osent résister. Dès lors, PDG appelle :

• Les autorités gouvernementales à mettre fin aux pratiques d’harcèlements systématiques, aux attaques et assassinats envers celleux qui défendent les droits de toustes ;
• Les institutions juridiques à exiger des comptes à ceux qui fabriquent de fausses accusations ;
• À la construction d’un fort réseau de solidarité internationale de la part des associations alliées ;
• À pouvoir défendre son droit à la terre et à la souveraineté alimentaire librement.