Mobilisation · Journée des luttes paysannes

Après avoir dénoncé les pratiques d’accaparement de la grande distribution, des transformateurs et bétonneurs en tout genre, les membres du Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne se mettent en action contre une nouvelle menace pour les terres agricoles : l’agrivoltaïsme.

Depuis trop longtemps, tout un panel d’acteurs spéculent sur les terres agricoles et font monter les prix, rendant toujours plus difficile l’accès à la terre, particulièrement pour les jeunes dont le travail permettra pourtant de nous nourrir demain. N’opposons pas énergies renouvelables et agriculture. Il y a bien assez d’espace bétonnés sur lesquels installer de telles infrastructures.

Rejoins-nous le mercredi 17 avril à la Place Communale de Presles, à l’occasion de la Journée Internationale des Luttes Paysannes, pour une grande journée de mobilisation conviviale ! Infos pratiques ci-dessous.

Protégeons les terres agricoles et exigeons de nos responsables politiques qu’iels prennent des décisions : exclure ceux qui n’ont rien à y faire et permettre aux paysan·ne·s d’enfin accéder à la terre pour assurer notre souveraineté alimentaire.

QUE SE PASSE T’IL ?

À Aiseau Presles, la société Ether Energy prévoit de recouvrir 30 hectares de bonnes terres agricoles avec pas moins de 22.000 panneaux photovoltaïques. La commune s’y oppose, mais la région s’entête.

Avec ce genre de projet, la société Ether Energy et plus largement les spéculateurs fonciers contribuent à :

• raréfaction des terres agricoles disponibles en Wallonie en les louant à prix d’or et en en faisant grimper le prix sur le marché. Résultat ? Les jeunes agriculteur·rice·s ont de plus en plus de mal à accéder à la terre pour faire leur métier : produire notre nourriture, alors qu’iels sont celles et ceux qui devraient nous nourrir demain.
•  la pression que nous exerçons dans le Sud Global pour répondre à la demande agricole et alimentaire européenne. Résultat ? Les cas d’accaparement des terres s’y multiplient, tout comme les violations des droits humains. Sans parler du fait que cette pression foncière allant grandissant, les prix des terres agricoles augmentent à leur tour dans le Sud global.
•  … un modèle destructeur dont on ne veut pas !