Pépites littéraires juin
❤ Coups de cœur ❤
Chaque mois, Quinoa explore de nouvelles ressources littéraires et fait le tri pour apporter toujours plus de références à son centre de documentation. Son but? Enrichir davantage notre compréhension du monde et des sociétés qui le composent.
Lire pour mieux apprendre, apprendre pour mieux déconstruire, déconstruire pour mieux lutter !
Certaines des références ci-dessous sont disponibles en prêt dans notre centre de documentation.
Envie d’organiser une session d’arpentage autour d’un des livres présentés ? Contacte-nous !
- Premières secousses – Les Soulèvements de la terre
Nous nous soulevons parce que nous n’attendons rien de ceux qui gouvernent le désastre. Nous nous soulevons parce que nous croyons en notre capacité d’agir.
Depuis des siècles, du nord au sud, des mouvements populaires se battent pour défendre une idée simple : la terre et l’eau appartiennent à tou·tes, ou peut-être à personne. Les Soulèvements de la terre n’inventent rien ou si peu. Ils renouent avec une conviction dont jamais nous n’aurions dû nous départir.
Éditions La Fabrique – Lire un extrait
- Défaire le racisme, affronter le fascisme – Ugo Palheta & Omar Slaouti
Face au racisme d’État, à la possibilité du fascisme, à l’autoritarisme du gouvernement et à l’accélération des réformes néolibérales, il est urgent de rendre accessible au plus grand nombre les expériences et les outils, académiques et militants, issus des luttes sociales antiracistes et antifascistes. Alors que le racisme structure les débats et les programmes politiques en France, quelles leçons du passé et de la situation internationale, quelles analyses sociales et politiques peuvent nous permettre de penser et d’agir, dès aujourd’hui, pour l’égalité et la dignité ?
- Le Manifeste afro-décolonial. Le rêve oublié de la politique radicale noire – Norman Ajari
De quoi les Noirs souffrent-ils ? Quels sont les obstacles, les violences, les privations, les déprédations, les rapines, les humiliations qui définissent l’histoire qui est en propre la leur ? Le plus souvent, les Noirs sont considérés comme un groupe plus malmené que les autres. Tout le monde peut se trouver exploité au travail, mais les Noirs le sont davantage. Tout le monde peut voir ses ressources appropriées, mais celles de l’Afrique le sont plus systématiquement. Tout le monde peut être harcelé par les forces de l’ordre, mais les Noirs sont victimes d’un délit de faciès. Il y aurait, entre la violence subie par le Noir et celle rencontrée par le Blanc, une différence de degré.
Éditions Seuil – Lire un extrait