Pépites littéraires janvier
Coups de cœur
Chaque mois, Quinoa explore de nouvelles ressources littéraires et fait le tri pour apporter toujours plus de références à son centre de documentation. Son but? Enrichir davantage notre compréhension du monde et des sociétés qui le composent.
Lire pour mieux apprendre, apprendre pour mieux déconstruire, déconstruire pour mieux lutter !
Retrouve l’ensemble de nos pépites littéraires sur cette page. À noter que certaines des références listées sont disponibles en prêt dans notre centre de documentation.
Envie d’organiser une session d’arpentage autour d’un des livres présentés ? Contacte-nous !
- Boum boum. Politiques du dancefloor – Arnaud Idelon
« La fête est politique. » Ce slogan peine à convaincre aujourd’hui. Le dancefloor, investi par le capitalisme, s’édulcore dans son devenir ambiance. Le pouvoir mobilise la puissance de la fête pour célébrer une identité nationale fantasmée, et réprime en même temps ceux et celles qui lui échappent. Pourtant il survit dans la fête contemporaine une politique en mode mineur : espaces de réinvention de soi, géométries sociales alternatives, formes éphémères de communs et terreau de joie pour les luttes.
- Le double. Voyage dans le monde miroir – Naomi Klein
Un voyage dans les bas-fonds politiques de l’Amérique du Nord, et plus généralement de l’Occident. Le Double dessine une cartographie inédite, éclairant l’étrangeté de notre moment politique. Mi-fil d’Ariane, mi-cheval de Troie, le livre nous plonge dans le labyrinthe des miroirs d’une certaine droite contemporaine. Il nous engage à déjouer les pièges d’un monde hallucinatoire et à bâtir de nouvelles solidarités. Un essai insolite et inspirant, et un témoignage plus personnel que jamais.
- Sorcières et sorciers. Histoires et mythes – Michelle Zancarini-Fournel
Lorsqu’en 2017 des jeunes féministes sont descendues dans la rue, vêtues de noir avec robe longue et chapeau pointu, costume “traditionnel” inventé, en proposant de “mettre Macron dans le chaudron”, mon intérêt s’est aiguisé pour comprendre sur quoi reposaient les imaginaires de celles qui se considéraient comme les descendantes des sorcières d’autrefois. L’insurrection féministe, devenue visible en 2017 avec #MeToo, a contribué par ailleurs à encourager une réflexion sur les violences faites aux femmes, y compris aux sorcières.