Pépites littéraires septembre 2025
Coups de cœur
Chaque mois, Quinoa explore de nouvelles ressources littéraires et fait le tri pour apporter toujours plus de références à son centre de documentation. Son but? Enrichir davantage notre compréhension du monde et des sociétés qui le composent.
Lire pour mieux apprendre, apprendre pour mieux déconstruire, déconstruire pour mieux lutter !
Retrouve l’ensemble de nos pépites littéraires sur cette page. À noter que certaines des références listées sont disponibles en prêt dans notre centre de documentation.
Envie d’organiser une session d’arpentage autour d’un des livres présentés ? Contacte-nous !
- La Realidad – Neige Sinno
La Realidad est le nom d’un village situé dans les montagnes du Chiapas, au Mexique, où vivent des peuples autochtones à l’origine du soulèvement zapatiste. C’est un endroit où j’ai essayé d’aller, avec mon amie Maga, sans y parvenir. Je m’en suis approchée, où j’ai cru m’en approcher.
Aujourd’hui encore, tant d’années après ce voyage, je ne saurais dire exactement ce que j’ai vu. J’ai la sensation une sensation étrange car je ne saurais l’expliquer totalement, qu’il s’agissait de quelque chose d’important.
- Colonisations. Notre histoire – Collectif d’auteurices
Ce livre nous invite à regarder la colonisation française en face, avec les yeux des colonisés et des colonisateurs. Les meilleurs spécialistes mettent à notre disposition une connaissance profondément renouvelée de la domination coloniale, de ses formes parfois surprenantes, de ses effets dévastateurs, de ses limites longtemps ignorées, ainsi que de ses rémanences actuelles.
Remontant du présent au passé, un ouvrage collectif déploie une approche kaléidoscopique pour cerner cette histoire qui est toujours la nôtre.
- Révolutions de notre temps. Manifeste internationaliste – Les Peuples Veulent
D’un continent à l’autre, depuis nos exils, lors de nos voyages et de nos combats, nous nous sommes rencontré·e·s.
Dans le fracas des batailles de rue, dans les gestes reproduits d’un pays à l’autre, dans ces mots qui se sont fait écho en de multiples langues, nous nous sommes reconnu·e·s. Nous avons compris que nous faisions partie d’un combat transnational. Que nous faisions face à des pouvoirs internationalement organisés. Et que, en restant isolé·e·s les un·e·s des autres, nous ne pourrions rien.
Ce texte plaide pour une solidarité transnationale face aux oppressions systématiques, suggérant un réseau d’entraide et de résistance.