Devenir participant·e d’un projet international
Mieux comprendre les défis auxquels font face les communautés en lutte contre des projets miniers au Pérou, découvrir les luttes d’accès à la terre aux Philippines, monter une pièce de théâtre au Burkina, rencontrer des défenseurs·euses des droits humains et de l’environnement, des droits spécifiques aux paysan·ne·s,… Autant de possibilités que recouvre la participation à un projet international !
Le projet international propose à toute personne de s’impliquer bénévolement dans des actions solidaires mises en place par des associations partenaires de Quinoa, en Asie du Sud-Est, en Afrique de l’Ouest ou en Amérique Latine. Il comprend trois étapes :
- une phase préparatoire ;
- une immersion d’un mois en été ;
- un partage d’expérience en fin de projet ;
Il s’agit d’un processus collectif : les départs se font en petit groupe de 6 à 12 personnes, dont deux facilitateurices de projet qui sont le lien entre les participant·e·s du projet, Quinoa et l’association partenaire. Iels bénéficient d’une formation supplémentaire sur les notions de développement et la gestion de groupe.
Pour qui ?
- Les projets internationaux sont ouverts à toute personne désireuse de prendre part à un projet collectif ;
- Les participant·e·s ont minimum 18 ans au moment du projet ;
- Il est nécessaire de résider en Belgique (pour des raisons pratiques de participation aux activités de groupe) et d’être disponible durant l’entièreté du processus, y compris les formations ;
- La participation à ces projets demande de la motivation, de la souplesse, une capacité d’adaptation à un nouvel environnement et une envie de co-construire en collectif !
- Si tu fais partie d’un groupe (mouvement de jeunesse, groupe étudiant·e·s, groupe affinitaire, maison de jeune,…) et que tu souhaites partir avec celui-ci, découvre les possibilités sur la page dédiée aux groupes pré-constitués
Quand ?
En juillet/août 2025
Les différentes étapes –obligatoires !
- Les rencontres et formations préparatoires comprennent :
– un week-end de formation sur les inégalités mondiales et la rencontre interculturelle (du 25 au 27 avril) ;
– un chantier participatif et pédagogique à une journée avec les Brigades d’Actions Paysannes dans une ferme partenaire (à définir) ;
– des réunions de groupe organisées selon les disponibilités du groupe > l’occasion d’aborder des thématiques liées au contexte local et/ou liées aux activités du partenaire et mieux faire connaissance avec les participant·e·s ;
– une récolte de fonds solidaire à destination du partenaire (frais d’encadrement, pédagogiques et soutien) - Une immersion dans le pays de 4 semaines en juillet/août ;
- Un partage d’expérience au retour.
- Les rencontres et formations préparatoires comprennent :
Quel projet ?
C’est avec immense joie que nous ouvrons le projet aux Philippines pour cet été 2025, chez notre partenaire PDG qui travaille en solidarité avec les communautés agricoles sur l’île de Negros.
Chaque année, le contenu des projets varie selon le champ d’activités des partenaires internationaux : rencontre avec des défenseurs·euses des droits humains et de l’environnement, avec des acteur·ice·s clés, participation à des ateliers de formation, travail communautaire, travail agroécologique, création d’une pièce de théâtre de sensibilisation,… Les projets se déroulent en alternance et sous réserve : aux Philippines (accès à la terre, souveraineté alimentaire) ou au Pérou (accompagnement des communautés en lutte contre des projets miniers) ou au Burkina (création collective d’une pièce de théâtre-action en collaboration avec la compagnie Marbayassa). D’autres projets sont ouverts exclusivement aux groupes préconstitués.
Interessé·e ?
Viens nous rencontrer et poser toutes tes questions lors du prochain apéro d’infos : lundi 25 novembre à 18h à Mundo-Matonge (26 rue d’Edimbourg 1050 Ixelles). Possibilité d’y participer en ligne en demandant le lien à info@quinoa.be
Comment s'inscrire ?
- Inscris toi directement au projet en remplissant le formulaire sur cette page
- ou contacte-nous par téléphone au 02 893 08 70 ou par mail
Encadrement
Avant et après le départ
- L’équipe des permanent·e·s assure les formations des participant·e·s et facilitateurices et proposent un appui technique et logistique aux groupes.
- Les facilitateurices de groupes sont le relais entre Quinoa et les participant·e·s ; iels assurent la préparation du projet avec leur groupe -animation des réunions de groupes, organisation d’ateliers thématiques, coordination de la récolte de fonds solidaire,…)
Pendant le projet
- Les facilitateurices sont présent·e·s pendant toute la durée du projet. Iels ont une bonne connaissance de la langue, du pays ou de la sous-région d’une part, et ont de l’expérience en gestion de groupes d’autre part. Sur place, iels représentent Quinoa auprès du partenaire et/ou des communautés ;
- L’ONG ou l’association partenaire est l’intermédiaire indispensable entre la communauté locale et l’équipe de Quinoa. Les partenaires veillent notamment à la bonne préparation du projet, à l’accueil des participant·e·s, au bon déroulement et au suivi des projets. Ceux-ci, quoique ponctuels, s’intègrent dans une action de développement à long terme menée par les partenaires et prennent ainsi tout leur sens ;
- L’équipe de Quinoa assure une permanence en Belgique et la coordination générale de tous les projets ;
Financement
A titre personnel, le·la participant·e finance :
- Frais d’inscription à Quinoa : 100€ par personne (comprenant les frais administratifs et les frais de formations (logement et nourriture inclus)
- Frais de voyage : billet d’avion, passeport, visa, assurance voyage, vaccins éventuels, etc.
- Frais de séjour : logement, nourriture, déplacements locaux, etc. (350€ à 550€ suivant la destination).
A titre indicatif, le coût global d’un projet varie entre 1350 € et 2000 € (variation due au coût du billet d’avion !)
Assurance
L’asbl Quinoa contracte pour tous ses volontaires/participant·e·s une assurance « responsabilité civile exploitation et professionnelle »
Quinoa se dégage expressément de toute responsabilité pour tout dommage volontaire que des participant·e·s se causeraient les un·e·s aux autres ou qu’ils-elles causeraient à des tiers.
Le volontariat n'est pas du volontourisme !
Les ONG de mobilité internationale, comme Quinoa, s’engagent dans une démarche décoloniale et se distinguent du volontourisme.
Par volontourisme, nous entendons des projets qui “marchandisent le volontariat”, où les volontaires cherchent à “aider” les populations locales. Cette approche, sans réelle compréhension des enjeux locaux et globaux, entraîne des dérives dont les effets peuvent être plus ou moins graves : renforcer des dynamiques de pouvoir inégalitaires, perpétuer des stéréotypes et des préjugés et nuire aux communautés d’accueil.
En revanche, une démarche décoloniale sous-entend une remise en question des structures de pouvoir et des dynamiques de domination héritées de la colonisation. Cela implique de reconnaître et de déconstruire les préjugés, les stéréotypes et les inégalités qui peuvent exister dans ces échanges, en mettant l’accent sur l’équité, le respect mutuel et la valorisation des savoirs et des cultures de toustes les participant·es. En intégrant une perspective décoloniale, ces projets peuvent favoriser une véritable rencontre interculturelle basée sur l’égalité, la réciprocité et la solidarité.
Comment déceler les dérives du volontourisme et éviter les organismes effectuant une marchandisation du volontariat ? Lis la brochure complète du SCI